Bombardement du terrain d'aviation de Reims le 11 mai 1940 "Nous sommes à deux ou trois kilomètres et apercevons très bien les incendies qui se déclarent aussitôt après les explosions des avions"
Sur la route de Vouvray "La route à pied est longue et les grandes lignes droites nous désespèrent car nous n’en voyons jamais la fin. Heureusement que j’ai mes sandales ! Mais je garde mes bottes au-tour du cou. Je ne voulais pas m’en séparer malgré l’insistance de plusieurs allemands, le long de la route, voulant se les approprier. Nous…
"Brutalement on nous fait monter ; c’est haut un wagon à bestiaux quand on n’a pas de force ! Une fois dedans, soixante hommes c’est beaucoup : on est terriblement serré et il est très difficile de s’asseoir. Après des heures d’attente, on ferme à grands cris la porte à glissière et il commence à faire une chaleur épouvantable !…
Ferme d'Aumenancourt "Après une route paisible jusqu’au cantonnement d'Audincourt le Petit, nous arrivons le soir dans une ferme, accueillis par les animaux et par une gadouille montant jusqu'à la cheville. Les distractions étaient rares, n'ayant aucune possibilité d'aller jusqu'à Reims à quelques kilomètres"
Sur la route de Dijon "Nous sommes sous la garde d’un militaire français parlant impeccablement allemand A droite et à gauche, de pauvres types, couchés par terre, sont là, abandonnés à leur triste sort.. Nous reconnaissons un copain, nous voulons lui dire au revoir et lui remonter le moral. Il pleure".